Une journée au fond des bois...

Encore une face de citron assoupi derrière un arbre !! A pas de loup je me rapprochai.Arrivée à sa hauteur, je lui sautai dessus, l’attachai fermement, et l’encordai avec Harry .

-Ca c’est une vrai face de citron comme je les aime ! On a beau taper dessus ,elle ne bronche pas !!

Sa médaille autour du coup, je la retourne pour voir son nom :

- You.. Quoi ?! Youbasztard ? d’où ca vient encore ce truc ?! P’t-qu’un jour il se
réveillera pour nous le dire….mouarf,mouarf !!Bon,bah voilà, ca fait deux prisonniers , plutôt des têtes de medecins ceux-là ! J’vais les refiler à Peck ,il sera content comme ça.

Je sorti ma radio portable de mon petit sac :

- Allo.. sssssssshhhhhrkk…Allo,allo, l’Internat vous m’entendez ?
- Chhchhhcch…Oui, Le Hareng , j’t’entends, Ici Peck, qu’est-ce que tu veux ?
- Tiens, ça tombe bien c’est toi qu' j' cherchais : faudrait que tu me rejoignes, j’ai deux prisonniers médecin à te refiler ! J’t’donne ma position : 2 lieues SE….J’t’attends terminé !
- J’arrive de suite, terminé !
- *clic*

En attendant la venue de Peck, j’inspectais les lieux en grimpant à l’arbre où je venais d’attacher mes deux lascars.


- Oh, il y en avait encore un là-bas, c’est complétement fou dans cette forêt :le nombre de têtes jaunes que l’on trouve, c’est presque aussi facile que de trouver des champis !!!Bon ,le temps que Peck arrive , j’vais me faire une petite sieste,après j’occuperai de l’autre jaune.

Ainsi, je m’installai confortablement contre une souche, mon arc à porter de main au cas où je devrais faire face à une attaque surprise. Après une petite heure....

- Hareng ? Hareng ? OOOuuuuuHHH,OOOOuuuuhhh ?

On m’appelle, ce doit être Peck qui braille comme ça !


- Ouais, Peck , suis là !
- Ah yes, j’t’ai retrouvé ! Ca va , j’ai pas été trop long ? J’suis plutôt content de moi, j’me suis pas trop perdu …
- Ouais, t’as fait vite , et c’est vrai que s’est pas évident de toujours s’y retrouver dans cette forêt épaisse ! Bravo… Bon, maintenant j’t’explique c’qu’on va faire : toi tu gardes les 2 zozos, pendant ce temps là , j’vais en cherché un autre qui traîne un peu plus loin. Après j’te retrouve ici, et on fera le chemin du retour ensemble, d’ac ?
- Dacodac !

Ainsi, je m’éloignai de Peck , pour bientôt ne même plus pouvoir le voir. Ici, la végétation était assez dense , et se frayer un chemin n’était pas toujours évident…Et tout à coup, SCROUTCH ….BOUM ! J’étais face contre terre, j’m’étais pris les pieds dans quelques choses. J’m’relevais et là :

- Ahhhhh,Ahhhh,Hiiiiiiii,Hooooooo, oh putain de citron !!!! Le con, il dort comme un loir mais il arrive quand même à me faire un croche –pied ! Quel con alors ! N’empêche, j’n’m’serais pas pris les pieds d’dans, j’s’rai passer à côté sans le voir !..... Bon, aller, assez perdu de temps , j’t’embarque !

Comme, à mon habitude , je le ficelai, le mis sur mon dos. Puis je repartis retrouver Peck.

- Eh , Peck, Me re-voilou !Regarde c’que j’t’apporte….

Peck me regardait avec de gros yeux éberlués. J’comprenais pas , il avait déjà deux beaux spécimens de citron, il ne pouvait pas s’étonné du nouvel arrivant….il se décida à parler :

- Qu’est-ce que tu lui as fait , à celui-là ? Regarde sa tête , il n’a pas l’air d’être très bien ?!
- Quoi qu’est-ce que tu racontes ?

Je lâchais mon zozo parterre, et là , je compris tout de suite ce qu’il n’allait pas : il était tout bleu !

- Merde ! Oh merde ! Vraiment celui-là , il fera le con jusqu’au bout ! Bah oui , en effet , c’est sûr qu’il est pas bien ! Il est mort !
- Ah oui…. Et maintenant , on en fait quoi, il va pas servir à grand-chose dans cet état.
- T’inquiète, on va pas le laisser comme ça ! On va l’bouffer !! J’vais te montrer comment on les dépiote !

Je sorti une flèche de mon fourreau, et avec la pointe, je commençais ma besogne…

- Tu vois, moi ce que je préfère c’est la cuisse, ca fait un bon vrai steack !
- …….
- bon, là , c’est les tripes , comme il vient juste de mourir , elle sontbien fraîche ! Tiens un p’tit conseil : ne les mange jamais sur un cadavre qui date un peu ,là t’es presque sûr de te rendre malade…
- ……
- Sinon, pour le reste où la chaire est trop collée, tu fais tout bouillir dans une grosse marmite. Comme ça , la viande s’attendrie et se dépiaute toute seule ! Et les os restent au fond… Tu comprends ?
- …..
- Bah ca à pas l’air d’aller ?
- Si,si, ca va ! C’est juste que c’est pas très apetissant….
- J’suis d’accord avec toi, ça pas une gueule terrible comme ça , mais au goût c’est vraiment étonnant…. Tiens, de toute façon ca va être l’heure de bouffer ! On va rester camper là pour la nuit. Tu n’as qu’à faire un petit feu et on va se faire un p’tit steack chacun… Le reste , on l’embarque avec nous pour l’Internat….

Peck s’exécuta.Une petite demi-heure après , le feu de camp avait permis de cuir e ces 2 steaks. Peck apprécia « ce p’tit goût étonnant ». On resta une bonne parti de la nuit à discuter autour du feu , histoire de faire connaissance…. J’l’aimais bien ,ce p’tit Peck……

... après une nuit à la belle étoile...

- Dis, j'ai bien réfléchi c'te nuit...

- Ouais quoi.... Putain ! t'as vu l'heure !!!

- Pourquoi tu le dépiotes par l'aine, on pourrait pas plutôt le fendre vers l'entrejambe et glisser la lame le long des hanches, sur les articulations ? Hé oui ! comme ça on se sert des ligaments pour attacher le mebres ensemble. Plus pratique pour le transport !

- ???!???

- Ha ! Aussi... il en reste pas un p'tit bout pour le p'tit déj...

Moi aussi, j'crois qu'j'l'aime bien ce guerrier...